Pour des résolutions quantifiées

Les bonnes réso­lu­tions du nou­v­el an sont une tra­di­tion qui nous per­met de ten­ter d’être quelqu’un de meilleur, pour nous même et ceux qui nous entourent. Mais on a de la dif­fi­culté à les tenir. Pourquoi? Parce qu’elles ne sont pas assez pré­cis­es.

Prenons l’ex­em­ple de la remise en forme.

Réso­lu­tion : “Je veux m’entraîner plus cette année”. On s’abonne au gym. On y va 3 fois par semaine. On saute une fois de temps en temps. Ren­du à l’été, on se dit que c’est mieux de pra­ti­quer un sport dehors. Et ren­du à l’au­tomne, le gym, c’est de la vieille his­toire. “Reste juste 4 mois. J’ai pas per­du tant d’ar­gent…”

L’an­née suiv­ante, on trans­forme notre réso­lu­tion en ambi­tion : “J’aimerais être en forme”. Ça laisse de la lat­i­tude sur le moyen. Course, marche, vélo, nage… Mais le temps passe et c’est dif­fi­cile de savoir si on est vrai­ment arrivé à nos fins ou si on est encore en proces­sus. Quand est-ce qu’on peut se con­sid­ér­er en forme? “La fille dans le club de course, elle est vrai­ment plus en forme que moi. Pis l’autre gars, il a cou­ru 3 marathons.”  Il y a tou­jours mieux que nous.

Il faut se fix­er un but pré­cis pour savoir quand on l’a atteint

Reste les réso­lu­tions quan­tifiées, celles qui sont un peu plus dérangeantes parce qu’elles nous oblig­ent à met­tre des chiffres sur nos ambi­tions. C’est moins allé­gorique. C’est moins théorique. Et si ça nous forçait à tenir nos réso­lu­tions?

C’est ce que je tente cette année.

Pour y arriv­er, j’ai mesuré mes capac­ités actuelles de forme(!) physique et je me suis don­né des objec­tifs d’amélio­ra­tion sur trois types d’ex­er­ci­ces mus­cu­laires et sur deux aspects du car­dio, soit la dis­tance et la vitesse :

Ain­si, j’ai une liste con­crète de buts à attein­dre, que je vais pou­voir cocher durant l’an­née. Je n’au­rai pas l’im­pres­sion d’avoir échoué. Je pour­rai même me don­ner une note à la fin de l’an­née, en lien avec la quan­tité de buts atteints.

Moti­vant? Je crois que oui. En tout cas, je préfère ça à une vague impres­sion d’avoir échoué sans jamais être vrai­ment fixé. Je l’es­saye et je ver­rai bien.